Léa Salamé envisage de se retirer du « 20 Heures » en 2027

Léa Salamé envisage de se retirer du « 20 Heures » en 2027

22.06.2025 00:13
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Encore avant même de commencer, Léa Salamé, récemment nommée à la présentation du « 20 Heures » de France 2 à la rentrée, envisage déjà de se retirer si son partenaire, Raphaël Glucksmann, se présente à la présidentielle de 2027. Cette affirmation a été faite lors d’un entretien accordé à La Tribune Dimanche, rapporte TopTribune.

Raphaël Glucksmann, qui dirige le mouvement Place Publique et pourrait être un candidat de gauche probable, est député européen depuis six ans. Léa Salamé a souligné que cela ne l’avait pas empêchée de présenter l’émission L’Émission politique pendant cinq ans, ainsi que d’animer des événements marquants tels que l’interview du 14-Juillet et le débat de l’entre-deux-tours en 2022. Elle a ajouté qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter concernant d’éventuels conflits d’intérêts maintenant qu’elle a été choisie pour succéder à Anne-Sophie Lapix.

« Chacun a ses opinions »

La journaliste a tenu à clarifier qu’elle maintient son indépendance par rapport à Glucksmann : « Mon couple n’est un secret pour personne, mais nous séparons clairement nos activités. Chacun a ses opinions, sa vision, ses convictions. Il n’a jamais tenu mon stylo, et moi non plus le sien », a-t-elle affirmé.

De plus, Léa Salamé a évoqué son retrait temporaire de France Inter lorsque son compagnon s’était engagé comme candidat aux élections européennes. Selon elle, les temps ont évolué : « Que ce soit Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Bruno Retailleau, Édouard Philippe ou Jean-Luc Mélenchon, je n’ai jamais eu l’impression qu’ils me percevaient comme « la femme de… », a-t-elle déclaré. Les mentalités ont changé et les Français, y compris les responsables politiques, semblent plus sensibilisés au féminisme que jamais.

Une « évidence » ?

Cependant, malgré ses arguments, Léa Salamé estime qu’il est « évident » qu’elle devrait se retirer si Raphaël Glucksmann se présente à l’élection présidentielle. Dans le passé, plusieurs journalistes, tels qu’Audrey Pulvar (qui était alors en couple avec Arnaud Montebourg), Marie Drucker (en couple avec François Baroin) et Béatrice Schönberg (épouse de Jean-Louis Borloo), ont été contraints d’interrompre leur carrière, au moins partiellement, en raison des engagements politiques de leur partenaire. En revanche, la situation inverse n’a jamais été observée.

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